Cancer et fertilité : une étude sur le nombre de patients concernés
- florenceloste
- 8 janv. 2018
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L’INCa publie, en partenariat avec l’Agence de la biomédecine, une étude sur l’estimation du nombre de personnes potentiellement concernées par une préservation de la fertilité après un traitement anticancéreux. L’accès à la préservation de la fertilité n’est pas encore effectif pour l’ensemble des patients ayant guéri de leur cancer. Pour mettre en place les actions visant à améliorer cet accès, il était nécessaire d’estimer le nombre de personnes concernées. C’est pourquoi l’Institut et l’Agence de la biomédecine ont conduit une étude épidémiologique, basée sur les données de la cohorte cancer. D’après les conclusions de cette étude, chaque année, environ 17 200 personnes atteintes d’un cancer et en âge d’avoir des enfants – soit des femmes de moins de 35 ans et des hommes de moins de 50 ans – devraient bénéficier d’une information spécifique sur les risques des traitements pour leur fertilité ultérieure et sur les possibilités de préservation de leur fertilité. Ce nombre augmente rapidement dès que l’on recule la borne d’âge supérieure à prendre en compte. Il est également très variable selon les régions : les estimations varient de près de 4 000 personnes en Ile-de-France à une cinquantaine de personnes en Corse.

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