Fiche mémo
Dépistage du déficit en DPD et fluoropyrimidines
Les Fluoropyrimidines (5FU, capécitabine) sont largement prescrites dans le traitement des tumeurs solides de l’adulte (cancers digestifs, sein, ORL). Elles induisent des toxicités sévères chez 10 à 30% des patients et des toxicités létales chez 0,3 à 2% des patients.
Un lien a été établi entre un déficit enzymatique en DihydroPyrimidine Déshydrogénase (DPD) et la survenue de toxicité sévère sous fluoropyrimidine.
L’ANSM préconise le dépistage du déficit en DPD de manière systématique lors de l’initiation d’un traitement par fluoropyrimidines (1) conformément aux recommandations du Groupe de Pharmacologie Clinique Oncologique (GPCO) - Unicancer et le Réseau National de Pharmacogénétique Hospitalière (RNPGx) (2).
En complément, l’INCa et l’HAS ont émis des recommandations sur les modalités de recherche du déficit en DihydroPyrimidine Déshydrogénase lors de l’initiation d’un traitement par fluoropyrimidines (3) .
Vous trouverez ci-dessous les informations sur les modalités de dépistage du déficit en DPD et Fluoropyrimidines en Onco-Occitanie
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Référence
Recommandation INCA/HAS
Dépistage du déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) et sécurisation des chimiothérapies à base de fluoropyrimidines : mise au point et recommandations nationales du GPCO-Unicancer et du RNPGx - Bulletin du Cancer, 2018-04-01, Volume 105, Numéro 4, Pages 397-407
Prévention des effets indésirables graves liés à un déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD) lors de traitement par fluoropyrimidines (5-fluorouracile et capécitabine) – ANSM - Point d’information actualisé au 28 février 2018)
Circulaire du 16 avril 2018 relative au financement des actes RIHN